Le général de Gaulle refuse l’armistice et s’enfuit en Angleterre. De là, il lance un appel à la résistance à la radio : l’appel du 18 juin. Il recrute des soldats pour former une armée qui pourra combattre avec les Alliés : les Forces Françaises Libres (FFL). Certaines colonies se rallient à lui.
En France, à partir de la fin de 1940, des mouvements de résistance luttent contre l’occupant allemand et le régime de Vichy. Ils distribuent des journaux et des tracts mais organisent aussi des actions armées : attentats et sabotages. Avec la création de la STO en 1943, les Maquis se développent.
En 1941, de Gaulle envoie Jean Moulin unifier les groupes de résistance : le CNR est fondé en 1943. En 1944, les formations militaires de résistance se regroupent en Forces Françaises Intérieures (FFI) pour préparer la libération.
Les FFL et les FFI accompagnent les armées alliées lors des débarquements de Normandie (6 juin 1944) et de Provence (août 1944). Elles participent ensuite à la libération de la France.
Définitions
CNR (Conseil national de la Résistance) : organisation qui regroupe les résistants de l’intérieur et les syndicats. Ils reconnaissant de Gaulle comme leur chef.
FFI (Forces françaises de l’intérieur) : groupes militaires des résistants de l’intérieur.
FFL (Forces françaises libres) : armée créée par de Gaulle pour lutter aux côtés des Alliés.
Maquis : groupes de résistants installés dans des zones reculées et qui organisent une guérilla contre l’occupant Allemand.
Mouvement de résistance : organisation de résistance qui mène des actions d’information et des actions armées.
Acteurs clés
Charles de GAULLE : officier de l’armée française qui s’oppose à l’armistice voulue par PETAIN et va diriger la Résistance française depuis Londres.
Jean MOULIN : Préfet, il refuse d’obéir aux directives des Allemand ce qui lui vaut d’être arrêté (juin 1940) puis révoqué (= renvoyé) de son poste. Il unifie la Résistance intérieure pour le compte du général de GAULLE.
Phillippe PETAIN : chef de l’Etat français de 1940 à 1944. En juin 1940, il est favorable à l’armistice avec l’Allemagne (qu’il signe le 22 juin 1940). A la tête du régime de Vichy avec les pleins pouvoirs, il développe la Collaboration avec l’occupant allemand (rafle du Val’d’Hiv, STO…).